1. Qu’est–ce qu’Amnesty ?

En 1961, l’avocat britannique Peter Benenson apprend que deux étudiants portugais ont été
emprisonnés pour avoir porté un toast à la liberté. Indigné, il écrit un article intitulé « Les prisonniers
oubliés », qui parait dans le journal « The Observer ». Cet article marque le début de l’Appel en
1961 pour une Amnestie (= acte législatif qui arrête les poursuites et supprime les condamnations).
Son message est entendu mondialement !!! Il est repris par la presse du monde entier car il reflète
les valeurs et les souhaits des hommes et des femmes des cinq continents. Amnesty International
est née. En 1981, on compte 250 000 adhérents.

Depuis plus de 20 ans, un groupe Amnesty a été créé au sein de notre collège et œuvre, à son échelle, pour les Droits de l’Homme.

2. Comment agir à notre échelle ? Que fait Amnesty St Bar?

Nous agissons au sein de l’école en demandant à tous de signer des pétitions, d’envoyer des sms, des lettres ou encore de signer des cartes dans nos cours de récréations.

https://www.youtube.com/watch?v=nCd6v5pX524

https://www.youtube.com/watch?v=xCXu-H5n5nE

Nous mettons à profit les récréations afin de faire participer chaque niveau à la défense d’individus dont les droits sont en danger. Par exemple, par le biais de l’action PADAJA (= Pas D’Accord J’Assume).

Nos actions aboutissent, comme par exemple pour Atena DAEMI. Après cinq ans d’emprisonnement, Atena Daemi a été libérée le 24 janvier 2022.

Rien qu’en Belgique, une dizaine de milliers de personnes se sont mobilisées pour exiger sa libération.
Pourquoi était–elle emprisonnée ? Atena Daemi rêve de voir la peine de mort abolie en Iran.
Prisonnière d’opinion, elle a été condamnée à sept ans d’emprisonnement pour avoir écrit des
messages sur Facebook, Twitter et Instagram, pour avoir distribué des tracts et participé à des
manifestations pacifiques pour l’abolition de la peine capitale dans son pays. En 2019 puis en 2020,
elle est de nouveau condamnée pour son militantisme pacifique en faveur des droits humains.
Depuis son arrestation, elle était confrontée à des violences et des traitements
dégradants derrière les barreaux. VICTOIRE D’AMNESTY !